Pour son deuxième film en tant que réalisateur, Dustin Hoffman conte les retrouvailles dans une pension de retraite d’anciennes gloires du bel canto. Maggie Smith est la magnifique diva de ce film, subtil mélange d’humour et de mélancolie, écrit par Ronald Harwood d’après une de ses pièces.
Beecham House, confortable pension de la campagne anglaise réservée aux musiciens et aux chanteurs d’opéra à la retraite, est dans tous ses états : le bruit court que la diva Jean Horton emménagerait sous peu dans les lieux. Elle arrive en pays de connaissance. Dans le domaine, réside notamment le ténor Reginald Paget, son ex-époux, qu’elle avait trompé depuis le début de leur mariage. Toujours amer, il fait tout pour l’éviter. Mais l’impétueuse cantatrice réussit à l’amadouer ; pour le plus grand plaisir de Wilfred Bond et de Cissy Robson, avec lesquels ils formaient jadis un fameux quatuor. Les voir ainsi réunis donne une idée au directeur de l’établissement : s’ils reformaient leur ensemble au cours du gala annuel, ce serait un événement et une chance de sauver la résidence au bord du gouffre financier. Mais la voix de Jean n’est plus ce qu’elle était…