H.G. Wells a inventé "L'Homme invisible", personnage qui a depuis traversé de nombreuses œuvres, et notamment l'ouvrage éponyme de H.F. Saint à l'origine de cette comédie fantastique réalisée par John Carpenter (HALLOWEEN).
À la suite de l'explosion d'un laboratoire causée par une tasse de café renversée sur un ordinateur, Nick Halloway, un homme d'affaires superficiel, devient invisible. Pas facile de faire face aux situations quotidiennes lorsque l'on n'a plus de contours. Mais l'invisibilité n'est pas le seul fardeau de Nick. Il va devoir fuir pour échapper à ceux qui veulent tirer parti de sa situation.
L'acteur et humoriste Chevy Chase (LA MACHINE À DÉMONTER LE TEMPS), l'interprète du rôle-titre, est à l'origine du film. Fan du roman, il en a coacheté les droits et a choisi John Carpenter, l'un des maîtres de l'horreur et de la science-fiction, pour le porter à l'écran après avoir vu STARMAN. Point de critique de la science et de ses apprentis sorciers dans ces mémoires d'un homme invisible, mais une exploration de la transparence aux autres. Un état par moments rêvé, mais par d'autres subi. Les effets spéciaux d'orfèvre, supervisés par Bruce Nicholson (LES AVENTURIERS DE L'ARCHE PERDUE, L'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE), servent autant l'invisibilité de Nick que son apparition dans des jeux d'eau et de miroir. Alors, quand la pluie se met à ruisseler sur Chevy Chase, bien loin ici de ses rôles de nigaud, son amoureuse, Alice, la belle Daryl Hannah (BLADE RUNNER), le voit miroiter.