Après INDEPENDANCE DAY et LE JOUR D'APRÈS, Roland Emmerich signe un nouveau film post-apocalyptique. Dans ce monde en perdition où des privilégiés construisent en secret des arches flottantes, il offre à son héros, incarné par John Cusack, la chance de racheter ses faux pas.
Les Mayas l'avaient prédit : la fin du monde aurait lieu en 2012, en même temps que s'achèverait leur calendrier… Jackson Curtis, écrivain divorcé, emmène ses enfants en week-end dans le Wyoming. Là, il découvre que le gouvernement, alerté depuis quelques années sur l'imminente fin du monde, a mis au point des vaisseaux pour sauver quelques privilégiés. Il essaie alors de convaincre Kate, son ex-femme, de fuir la Californie menacée d'un tremblement de terre. Kate ne croit pas un mot de ces sombres prédictions, jusqu'au moment où la Terre se met à trembler…
Après 10 000 (2008) et ses aventures préhistoriques, Roland Emmerich renoue avec le film catastrophe et la science-fiction, son genre de prédilection ; celui de sa première œuvre, LE PRINCIPE DE L'ARCHE DE NOÉ, sur la manipulation des phénomènes atmosphériques, réalisée en 1984 comme film de fin d'études de l'École supérieure de cinéma de Munich, et qui fit, cette année-là, l'ouverture du festival de Berlin. Avec 2012, s'il est question d'arche de salut, le sujet est différent. Le chaos final s'annonce, et l'histoire s'intéresse à ceux qui auront le privilège de se sauver. Pour illustrer le phénomène déclencheur de l'apocalypse, le cinéaste s'appuie sur la théorie scientifique relative à l'influence des éruptions solaires sur le noyau de la Terre, qui s'ouvre ; la prédiction des Mayas s'accomplit. La représentation est saisissante. Volker Engel et Marc Weigert, complices de longue date d'Emmerich, ont supervisé les effets spéciaux avec pour objectif un rendu aussi réaliste (et donc terrifiant) que possible. Pas moins de quinze compagnies y ont travaillé. John Cusack (DANS LA PEAU DE JOHN MALKOVICH, HIGH FIDELITY) y incarne Jackson Curtis, un écrivain lancé dans une course d'obstacles dantesque doublée d'une course contre la montre effroyable.