En 2000, la traque de Moncilo Krajisnik, l’ex-bras droit de Radovan Karadzic recherché pour crimes de guerre en Bosnie , mobilise 250 hommes. Ceux-ci appartiennent au commando Hubert, qui regroupe les nageurs de combat de la Marine nationale, d'autres fusiliers marins du Groupe de combat en milieu clos (GCMC) entraînés par le GIGN, et les hommes du 13e régiment de dragons parachutistes. Ils racontent les semaines de surveillance, les planques et les écoutes, de la mi-mars jusqu’à la nuit du 2 au 3 avril 2000, lorsque Momcilo Krajisnik est capturé dans la maison de ses parents près de à Pale, la « capitale » des nationalistes serbes. Le criminel de guerre est traduit devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et, en 2009, il sera condamné en appel à vingt ans de réclusion pour « expulsion, transfert forcé et persécution de civils non serbes de Bosnie".

Le 24 décembre 2010, une opération de grande envergure est mise en place par l’armée française en coopération avec l’ANA, l’armée afghane. Son nom : Blacksmith's hammer. Son but : reprendre le contrôle de la vallée d’Alasay, lieu de passage stratégique détenu par les insurgés, qui s'étend du Pakistan au nord de Kaboul. Un groupe de commandos du CPA10 est placé en embuscade en haut de la vallée afin de piéger les talibans venant du nord. La mission ne se déroule pas comme prévu. Les commandos du CPA10 sont repérés, et Scoub, le chef de groupe, est gravement blessé à la main. Pendant 24 heures, ces 16 hommes des forces spéciales de l’armée de l’air, pris sous le feu violent des insurgés, ne vont avoir aucune autre solution que de tenir.

Dans cet épisode, des membres des forces spéciales relatent une opération baptisée Chimère 31. En 2008, un détachement de forces spéciales du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMA) est envoyé au Tchad pour une mission de reconnaissance dans une zone proche du Darfour à des fins humanitaires.
Alors que l’opération est sur le point de se terminer, les commandos tombent dans une embuscade meurtrière. Le sergent Gilles Polin, que ses frères d’armes appelaient Polo, perd la vie.