Quand le judoka Luka Mkheidze arrive en France à 12 ans, il a déjà remporté de belles victoires en Géorgie, son pays d’origine, et en Pologne, où sa famille s’est d’abord réfugiée pour fuir la deuxième guerre d’Ossétie du Sud. Au Havre, il entre en section sport-études et remporte le championnat de France junior. Pour participer à un niveau de compétitions plus élevé, Luka Mkheidze fait une demande de naturalisation auprès d’Edouard Philippe, qui lui accorde. Paris lui tend alors les bras et il entre dans l’équipe de France. La crise du Covid-19 vient chambouler sa routine sportive. En octobre 2020, le judoka revient en force avec l’espoir silencieux de participer aux JO.

Carolle Zahi est originaire de Côte d’Ivoire. À 9 ans, elle s’installe en France avec sa famille. À l’école, son professeur d’EPS remarque ses facilités en sprint et l’envoie s’entraîner au pôle de Fontainebleau. Elle remporte de nombreuses courses, mais jamais de titre car elle n’a pas la nationalité française. Elle décide de demander sa naturalisation. Commence alors pour elle une série de victoires impressionnantes, dont son record au 100 m : 11’01 (4e record de l’histoire). Un récit au plus près de ses pensées à chaque moment des compétitions, qui nous permet de visualiser son objectif : passer en dessous des 11 secondes et devenir championne mondiale.

Qi Xuefei débute le badminton à l’âge de 8 ans. D’origine chinoise, elle explique comment elle en est venue à défendre les couleurs de la France. Grâce à des parents compréhensifs et un travail acharné elle devient joueuse professionnelle à l’âge de 13 ans. Elle se fait alors repérer par le club de Rostrenen, en Bretagne, qui lui propose de venir jouer en France. Une fois arrivée, Xuefei s’impose rapidement dans les compétitions. Mais la Chine refusant sa participation en tant que joueuse chinoise, et ayant rencontré son mari en France, elle se fait naturaliser en 2019. Échauffements, blessures et concurrence avec les autres membres de l’équipe : nous suivons son quotidien de championne de France.

Quand le judoka Luka Mkheidze arrive en France à 12 ans, il a déjà remporté de belles victoires en Géorgie, son pays d’origine, et en Pologne, où sa famille s’est d’abord réfugiée pour fuir la deuxième guerre d’Ossétie du Sud. Au Havre, il entre en section sport-études et remporte le championnat de France junior. Pour participer à un niveau de compétitions plus élevé, Luka Mkheidze fait une demande de naturalisation auprès d’Edouard Philippe, qui lui accorde. Paris lui tend alors les bras et il entre dans l’équipe de France. La crise du Covid-19 vient chambouler sa routine sportive. En octobre 2020, le judoka revient en force avec l’espoir silencieux de participer aux JO.

Tamara Horacek a le gène du handball : sa mère, Vesna Horacek, a été joueuse professionnelle internationale pour la Croatie. Tamara part vivre en France avec sa mère où elle entre au centre de formation de Metz Handball en 2004 et se dévoue entièrement à sa passion. Autonome à 14 ans, entre l’internat et une famille d’accueil, elle devient Française en 2014. Une fois dans l’équipe de France, la handballeuse est sélectionnée pour les JO de Rio après avoir remporté une médaille de bronze au championnat d’Europe. Elle nous raconte ses choix de parcours, sa blessure et son rêve de retourner aux JO pour rendre sa mère fière.