A Hollywood, la nostalgie est plus qu’un regard attendri sur un temps révolu ; c’est une industrie et quelques-uns des plus gros succès du box-office américain jouent sur notre désir de passé retrouvé. Didier Allouch se penche sur ce mouvement néo-nostalgique du cinéma hollywoodien.
Si un studio travaille une de ses IP (Intellectual Property) iconique et produit un « reboot » de qualité - nom donné à ces franchises ou à ces suites relancées des décennies après l’original - le public est au rendez-vous, et parfois même en masse. Pour preuve la trilogie JURASSIC WORLD, SOS FANTOMES : L’HERITAGE, réalisé par le fils du metteur en scène de l’original, SCREAM, nouvelle mouture,... qui ont été d’immenses succès au box-office et ont récolté des millions de dollars de recette à travers le monde… Au sommet du classement des entrées et avec près 1,5 milliards de dollars de recette, règne sa majesté Tom Cruise avec son TOP GUN : MAVERICK, réalisée trente-six ans après l’original. Le film a surtout réuni un public multi-générationnel. Il n’était pas rare de voir trois générations d’une même famille dans les salles. Car le but est à la fois de conquérir un nouveau public et de faire revenir l’ancien. Avec les témoignages de Tom Rothman, Tom Cruise, Neve Campbell, Matt Reeves, Jeff Goldblum, du cinéaste Kevin Smith, de l’actrice légendaire Bette Midler, du producteur et co-scénariste de TOP GUN : MAVERICK, Christopher McQuarrie ou encore de Jerry Bruckheimer.